Voici un petit texte que je vous offre pour faire le pont entre 2011 et 2012. Il fait partie d’un ouvrage présentement en chantier et qui fait un retour sur mon expérience au seuil de la Mort.
Mon conseil
Si je pouvais vous donner un seul conseil pour votre avenir, je vous dirais d’être vous-même, de prendre votre place, pas besoin de masque, ni crainte de perdre la face, vous avez tous un rôle à jouer, le vôtre. Rien d’autre à assumer.
Tous les autres conseils que je pourrais vous donnez sont des futilités inspirées de ma petite expérience privée. Mais je vais vous les dire quand même, ici, maintenant, drette là.
Soyez créatif, inventif et laissez votre cœur s’exprimer. Faites ce que vous aimez le plus, le plus souvent que possible. Donnez-vous à fond, foncez, sans hésiter vers la réalisation de vos objectifs les plus chers. Persévérez, mais sans vous acharner vainement, l’intention est la source, la volonté est l’impulsion, l’action est le présent, le lâcher prise est la clé.
Dansez, comme vous le sentez, créez votre propre rythme, laissez vous aller. Battez la mesure, swinguez, changez de partenaire si vous vous êtes trompez.
Soyez libre, libre de vous sentir bien dans votre peau.
La vie est fragile, elle ne tient qu’à un fil. Comme dans une phrase, elle commence par une majuscule et se termine par un point. À vous de créer se qui formeront les liens.
Chantez, même si vous faussez, personne ne vous le reprochera si vous dégagez le bonheur de vivre, le bonheur ivre.
Il est essentiel de profiter de chaque instant qui passe, sans en a-bu-ser, garder la tête haute, regarder devant, réfléchir pour ne pas tout gâcher en jouant au chien savant. Je sais que je ne sais rien. La vie est un long apprentissage. Soyez avide de connaissance, votre corps est pure science.
Vous êtes beaux et sensibles, forts et puissants, mais vous n’êtes pas des super héros pour autant. Pour changer le monde, il faut d’abord changer sa vie. Je suis d’avis qu’on peut faire ce qu’on a envie. Être somebody, c’est avoir une tête sur les épaules, agir en pensant à soi, oui, mais aux autres, à tout ce vaste monde qui nous surplombe.
Ne vous préoccupez pas de l’avenir, il s’annoncera de lui-même, le temps venu. Pourquoi s’en faire s’il faut le faire. Le tracas est une verrue. Les vrais problèmes sont en général des détails qui se pointeront à l’improviste, sans jamais avoir traversés votre esprit.
N’accumulez aucune rancune pour ceux et celles qui blesseraient votre petit cœur d’enfant. Souvenez-vous des compliments qu’on vous donne, oubliez les insultes. Jetez vos tracas par la fenêtre. Le vent les emportera.
Étirez-vous, apprenez à vous détendre, à respirer… par le nez
Soyez libre, libre de vous sentir bien dans votre peau.
Marcsauvageau(C)2011